ma ville est une ville comme toutes les villes
la flicaille sur les boulevards, la racaille dans les caves
j’ai une piaule sous les toits entre le ciel et la rue
un univers macabre où je tisse ma toile

j’fais pas parti de la meute, je suis d’aucune émeute
avec les mots j’enrage les cas puis j’encage les rats
les araignées ne dorment jamais

J’ai une sacrée complice, une profanatrice
une catastrophe ambulante, une sorte d’anté vierge
quand elle ouvre la bouche c’est la reine du langage
ma semence sème la démence dans son palais humide

C’est une créature qu’a de l’humour noir dans le coeur
et une fleur d’orchidée qui lui pousse dans le crane

J’ai une piaule sous les toits sur le péri-féerique
un univers macabre où je tisse ma toile
bien installé pénard dans la monotonie
par la masturbation je fais la révolution

j’fais pas parti d’la meute, je suis d’aucune émeute
avec les mots j’enrage les cas puis j’encage les rats.

Refrain :
Veux.tu que je sois ton explorateur ?
Laisses moi visiter te monde intérieur
Veux tu que je sois ton exptorateur ?
Laisses moi devenir ton envahisseur

Je veux connaitre tous tes méandres
De ton cerveau, petit Alexandre
Je veux conquérir la matière grise
où parfois se replie ton esprit

Refrain

De toi je veux devenir gourmand
Pour surfer dans te flux de ton sang
Assoiffé comme dix mille vampires
En trois gorgées je boirai ton coeur

Refrain

Comme tes spéléologues téméraires S’engouffrent dans des puits insondables
Je veux faire ma descente aux enfers
Peut-être y rencontrerai-je le Diabte
Et si, en faisant trop de détours Je craignais de ne pouvoir revenir
Pourrais tu m’indiquer l’avenir
Comme simple preuve de ton amour
Comme simple preuve de ton amour