Dead Fuck Commando 1 trim 87
"..,restait alors O.T.H ... ; (...) Pas de faiblesse sur scène, chaque fois qu’on pense qu’ils ont fait le maximum, on a droit à plus de violence encore et de morceau en morceau ça ne fait que s’amplifier...
La tension ne fait que monter sous les crânes et ça na peut se terminer que d’une seule façon "Sur des charbons ardents" avec tous les premiers rangs sur scène, le chaos, la fête..."

Going Loco Nineteen. 04 87
"... Leur réputation flatteuse de groupe de scène m’a finalement conduit ce soir là à leur concert Toulousain. Je n’ai pas regretté.
OTH est un de ces groupes pour lesqueles on peut aligner les pires poncifs et les superlatifs les plus éculés : de riffs carnassiers en rythmique d’enfer et show sabatique, tout peut y passer. Pourtant à les voir, il est vrai qu’à aucun moment ces mecs ne posent ou simulent.
Tout chez eux incarne le Rock’n’Roll dans ce qu’il a d’exitant et de sincère ; tout, jusqu’à leur tronche, Vous avez du mal à imaginer ces types là faisant autre chose que ça, ils sont nés pour ça...
Une communication entre le groupe et public dfficile à transcrire sur vinyl, le genre de truc pas évident à exprimer mais qui laisse en vous son empreinte longtemps après. (...) Après une plomle et demie d’un set ébouriffé, devant une assistance survoltée, ils lâchent "je sais où vous en étes mais nous, on est prêt à refaire tout le repertoire". Et ils le font ou presque. Au total, environ deux heures et demie né de concert où les originaux côtoient des adaptations en français, (...) dont un "love me tow times" remarquable de justesse. (...) Tout ce que je vois c’est qu’OTH est bel et bien un grand groupe, maitre de cerémonie d’une bacchanale apocalyptique a foutu le feu pendant deux heures et quelques à la scene du Bikini et q’on ne s’est pas emmerdé une seconde..."

Phil Astor Rock Press 04 87
"... Un set servi avec une spontanéité jubilatoire, le coeur sur les guitares, où les morceaux de l’album ont cotoyés allégrement quelques reprises des Doors et de Gary Glitter. Les OTHlens se s montrés au sommet de leur art, jusque dans celui de casser des cordes et d’en profiter pour placer à deux trois quatre blues/rock/harmonica qui ont donné du piquant à la fête. Avec la dizaine de roadies improvisés formant un cordon sur le devant de la scène pour empêcher la foule des fans de se ramasser sur les retours, le Bikini a sué de tous ces murs pendant près de deux heures.,.
Depuis leurs concerts galères sur des sonos limites jusqu’à leur démonstration live mémorable au Festival de Sexcles cet été (86), on aurait pu croire que leur dernier album est ce que l’on pouvait attendre de mieux de leur part. C’est de loin une idée fausse : ce qu’ils sont capables de donner sur scène dépasse largement cette espérance. Rapetou..."