LP "REUSSITTE’ (Art Trafic/Dist New Rose) 1983
par James Petit Rock :
Saperlipopette ! Diantre ! Sacrebleu ! Enfer et damnation !lls s’appellent O.TH. et sont nés il y a quelques années de la mouvence punk et nous conctoctent un putain d’album de Rock, lnfluences punk et 60’s sublimées (parfaitement !) et jettées à la face du monde, à la manière d’un brûlot, des titres forts, sur textes solides, superbement interprétés avec juste ce qu’il faut d’humour.
Exactement ce que pouvait représenter Dutronc pour les 60’s français et ce que n’auront jamais dû cesser d’être le Starshooter du 1er album. "La France dort" (un hymne), "le sexe prime (un slogan), "interdit au chien" (une reprise revisitée), "SS super sordo" (un gag ?), "on est tous des acculés (une bombe !), les clowns électriques" (un remake d’orange mécanique)... il n’y a rien à jeter y’a pas à chier, c’est vraiment du rock et c’est bien français !

45ts "Le rap des rapetou" (Art Trafic/Kronchtadt/Dist New Rose) 1986
par Philippe Leblond Rock’n’folk :
Le gang de Montpellier au meilleur de sa forme humourisco-guerrière. Guitares sans filtre et rythmique Tchernobyl, à déguster en déchirant "Mickey parade" avec les dents. Si ce truc revigorant passe un jour sur N RJ, deux solutions : ou le poste explose ou je bouffe mon bitos. Tenu.

2émo LP "Sur des charbons ardents" (Art Trafic/Kronchtadt/dist New Rose)1986
par François Ducray BEST ;
En france, il n’y a que deux sortes de groupes (de rock, s’entend, pas de marchands de sucettes... ) : ceux qui durent et ceux qui ne durent pas. Seuls ceux qui durent ont du bon, même s’ils n’ont pas tout juste ("qualité", "succès") aux yeux des prétendus spécialistes. Les O.T.H, eux, avaient tout bon depuis un bail (purs et drôles, durs et malins dés leur déconnanto-punk origines montpellieraines), et les voilà désormais flanqués d’un album foncièrement apte à décnéteniser le plus obtus des sus-dits spécialistes.
Certes, leur hit "le rap des rapetou", n’aura pas quant à son contenu, l’heure de plaire à Mr le Ministre de l’Intérieur non plus qu’a son estimé collègue chargé de la securité (des rapetits ?).
Certes encore, l’astucieuse quoique vigoureuse ballade "Sous Tes Reins" ne passera sans doute pas aux heures de grande écoute sur les ondes de Radio PAF (Passy-Auteuil-Fous-moi la donc) de même qu’il est à craindre que le révérend de Vil-Léo de la culture encaisse mal les paroles épique "L’Age d’or".
Certes toujours, ces garçons n’ont pour but évident (et pour jeu permanent, ce qui est grave car ils en viven !) que de semer une pagaille mal polie qu’on croyait démodée......
Ah oui, mais que c’est bon, ça, ces riffs touffus et puissants, ces airs salaces qui s’incrustent comme des tâches sur un drap de soie, ces phrases hachées qui jonglent avec provoque etdérision si finement, parfois, et jusqu’à l’usage adroitement pervers de choeurs de "chiennes" coquins...