Article sur le dernier concert en 1991
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A l’epoque de l’obtention de la premiere salle rock à Montpellier
Article sur le dernier concert en 1991

La fête aux OTH-chiens

Dernier embrasement
Chaleur au Rockstore, émotion, explosion finale, on tenter Hooks tourne une page... avant d’ecrire les suivantes.

jeudi 12 décembre 1991. Tout le monde était là, forcément. D’abord les amis, les émules, les camarades musiciens de Montpellier et d’ailleurs. St Péol, les Sheriff, les Maracas, les Noïs et les Babylon Fighters se sont succédés sur scène en ouverture pour un florilège à la gloire des "grands frères", professeurs à l’"Ecole de la rue" de Montpellier.
Les irréductibles fans, ensuite, supporters inconditionnels du début, sur le pourtour de la salle, mi-figue, mi-raisin, entre la tristesse et le plaisir, à se repasser dans la tête les frasques savoureuses de l’aventure. Derrieres eux, les pièces rapportées, qui avaient pris le train en marche, n’en perdant pas une miette, comme pour s’excuser de trop penser au showbizness...
Au balcon, les parents, salués avec ferveur par leurs turbulents rockers de fistons, les intimes et les special guests patrick Mathé en tête, descendu de la capitale pour ce rendez.vous historique avec Une des références basiques de son catalogue, New Rose.
Et surtout, la foule des minos déchaînés devant la scène, chauffés à blanc par les riffs ravageurs des guitaristes Domi et Motch, tempo martelé par Beubeu débitant par coeur les paroles des chansons au diapason de la ligne de basse d’un Phil, adulant le phrasé de Spirou, auteur de ces textes qui leur parlent.
Les quelques détracteurs présents "Des vieux beaux, le tempo ralenti... ", Choses entendues, rageuses ou malicieuses. Reste des chansons de revolte, entêtantes, reprises à leur compte par la géneration suivante, qui a tout à en faire.
Commencé sur un air de .corrida, pendant deux bonnes heures l’ultime set d’OTH s’est déroulé chaudement mais sereinement, sans de débordements affectif excessifs ni émeute de fans déçus à l’extérieur . il est vrai que d’ores et déjà, on avait décidé de bisser la fête le lendemain... Fini OTH ? peut.être, mais pas mort. Aux derniers accords, une pyramide humaine se formait devant la scène, puis l’engloutissait. Un raz de marée d’enthousiasme sous le déferlement des six cordes, qui ont eu le dernier mot.,Rock’n roll.

V.V (Midi Libre 91)


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